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Avis de tempête

Vendredi 28 février, ça s’agite sur le groupe Whatsapp de mon club de cyclistes :

Pas de vigilance Orange tempête, mais des vents forts / rafales Sud-Ouest et de la pluie prévus. Rendez-vous est donc pris le lendemain matin pour se rendre ensemble au local de nos amis du Vélo club de Roubaix et prendre le départ du BRM 200.

De mon côté, pas d’hésitation possible, le BRM fait partie de mon plan d’entraînement pour la terrible Malteni qui approche à grand pas (si j’avais su*)

En terme de choix vestimentaire, vu les prévisions, je joue sur les couches :

  • En haut, une sous-couche en mérinos et un maillot manche lonque aussi en mérinos. Je prévois le coupe-vent et le coupe-pluie en alternance selon les périodes.
  • En bas, mon cuissard thermal court, prévu pour ces conditions. J’ajoute des jambières sous le cuissard, et des sur-chaussures sous les jambières pour que l’eau ruisselle sans rentrer dans les chaussures.

On est finalement un groupe de 7 de notre club, et 42 participants au total. On prend donc le départ groupé, direction Hondschoote pour le premier checkpoint. Le rythme est tranquille, on laisse partir les nerveux et on reste tous les 7.

Arrivés à Hondschoote, petite pause pour prendre qui un café qui un coca, grignoter un morceau avant d’attaquer la suite qui s’annonce dantesque.

Des gouttes de pluie commencent à tomber, comme des éclaireurs du reste des troupes qui attendent le signal. On continue à tirer Nord-Ouest jusqu’aux Moères, puis l’enfer commence lorsqu’on s’engouffre Sud-Ouest. La première partie jusque Bergues ne se passe pas si mal malgré le vent de face et la pluie qui reste limitée. Etant habitués à rouler en groupe, nous organisons un relai efficace qui permet de conserver une allure respectable sans s’épuiser.

Après Bergues, les choses se compliquent le long du canal. Impossible de rouler à la file ou de prendre des relais à cause de la largeur de la route et surtout du vent qui nous balade de chaque côté de la route. Après 2 heures de lutte dans le vent et la pluie, on arrive enfin à Watten, second checkpoint.

Je ne peux que constater que le système de couches fonctionne correctement, même si les chaussures / chaussettes sont humides les pieds ne baignent pas dans l’eau comme ça a pu déjà m’arriver. On commande quelques boissons et on déballe les sandwichs pour un déjeuner bien mérité.

A côté de ce moment épique, le reste du BRM est bien fade ! De Watten, on rejoint Saint-Omer toujours par les canaux, mais vent de dos et soleil au dessus de la tête. Direction Bailleul par la départementale à toute allure, petite pause puis retour à Roubaix en passant par la Belgique, toujours sous le regard des monts des Flandres.

Arrivée à Roubaix, je fais tamponner le 3ème et dernier checkpoint pour ce qui est et restera mon premier BRM200 !

La sortie sur Komoot :

* 2 semaines plus tard, le confinement démarrait, avec comme conséquence inéluctable le report de toutes manifestations sportives, incluant la Malteni. Rendez-vous en octobre !